L’Ecole du Bien et du Mal (Soman Chainani)

Pocket Jeunesse – 2015 – 478 pages

Mon résumé :

Sophie vit à Gavaldon. Depuis toujours, elle attend d’être kidnappée par le Grand Maître pour intégrer l’Ecole du Bien et du Mal qui forme les personnages de contes. Elle le sait, elle sera une princesse formidable, elle s’y prépare d’ailleurs depuis de nombreuses années. Son amie Agathe, elle, vit dans un cimetière, sort peu de chez elle, s’habille toujours en noir. Elle ferait une très bonne sorcière, Sophie en est convaincue.

La nuit où le Grand Maître doit venir chercher deux enfants du village, alors que tous se terrent chez soi, Sophie s’expose. Agatha tente de la retenir… et elles sont kidnappées toutes les deux, pour le plus grand bonheur de la future princesse. Pourtant, à leur arrivée, Sophie est envoyée à l’Ecole du Mal, alors qu’Agatha atterrit à l’Ecole du Bien. Les deux jeunes filles crient aussitôt à l’erreur. Mais les choses ne sont pas aussi simples…

Mon avis :

Autant commencer par le vif du sujet, j’ai eu énormément de difficultés à lire ce livre.

L’intrigue est plutôt originale pourtant : deux « amies » que tout oppose se retrouvent confrontées à leur propre personnalité, qui est loin de ce qu’on pensait être au départ. Le principe de l’Ecole du Bien et du Mal fonctionne bien également. Les contes de fées que nous connaissons tous sont en fait les aventures des élèves de cette Ecole. Comme dans toute école, il y a des cours, des classements, de la compétition, un bal, des examens. Cet aspect de l’histoire est vraiment bien tourné et intéressant.

Cependant, je n’ai pas du tout accroché à la narration. J’étais perdue dans les dialogues où il est rare que le personnage qui prend la parole soit indiqué, c’est assez perturbant. De même, dans certaines scènes, j’ai eu l’impression que tel ou tel personnage apparaissait de manière inopinée, on ne sait pas au début de la scène qu’il/elle est là et on ne nous prévient pas non plus de son arrivée. D’un coup, il prend juste la parole. Ce qui fait que j’ai été souvent perdue dans ces scènes, notamment celles du déjeuner ou les scènes d’action. Cela m’a empêchée aussi de m’attacher aux personnages. J’ai trouvé Sophie détestable du début à la fin, Agatha est d’une naïveté déconcertante tout du long, Tédros n’a pas de personnalité. Je ne saurais dire si cela vient de la narration ou de la traduction, mais je pense que cela m’a vraiment empêchée d’apprécier pleinement cette histoire. Je suis passée à côté.

Je lirai tout de même le deuxième tome, pour confirmer mon sentiment ou le contraire. A voir…

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